La pandémie de Covid-19 n’a eu aucun impact sur le secteur de la réparation et du commerce de vélos. Le marché a même explosé depuis l’apparition de la crise sanitaire. Pour autant, recourir aux services d’un véritable vélociste confère aux clients de nombreux avantages. Quel rôle joue un vélociste dans le choix d’un vélo ? Comment trouver un vélociste sérieux ? Voici quelques éléments de réponses concernant les missions d’un professionnel en réparation de vélos.
Les conseils d’un professionnel et pas d’un vendeur
Le réparateur de cycles monte, révise, entretient et répare tout type de vélos. Il peut s’agir de VTT, de vélo de ville, de compétition ou de vélo électrique. En parallèle, c’est un expert pour tout ce qui concerne la vente de pièces détachées ou de cycles.
Après l’accueil de son client, le vélociste procède à une première observation visuelle du vélo, qui sera suivie d’une inspection approfondie. C’est une étape essentielle qui lui permettra de diagnostiquer les dysfonctionnements. Ensuite, il effectue les contrôles et réglages adéquats.
Par ailleurs, un bon vélociste professionnel se montre accueillant, convivial et souriant. Par la même occasion, il est à l’écoute des besoins des clients. Il fait également preuve de patience, de professionnalisme et de courtoisie. Son seul objectif est de satisfaire sa clientèle.
Bon bricoleur et souvent cycliste amateur, le vélociste maîtrise tout ce qui touche la mécanique des vélos. C’est également une personne rigoureuse, précise, et habile. Cela lui permet de concilier rapidité et efficacité. Parfois, le vélociste peut avoir affaire à une clientèle étrangère. En conséquence, maîtriser l’anglais constitue un plus pour le professionnel aguerri.
À propos du métier de vélociste
En général, le vélociste opère dans les ateliers de dépannage de vélos ou les magasins de vélos. Il est multitâche. En effet, il entretient les vélos : remplace les liquides, vérifie les freins ou la pression, etc. Aussi, il détermine les facteurs à l’origine des pannes et les composants à réparer.
Autre tâche incombant au vélociste, il restaure et remplace les pièces et éléments défectueux. Il procède également aux différents réglages et essais. Il fournit aux clients les conseils et les renseignements dont ils ont besoin pour entretenir leurs vélos. Hormis la vente et la location de VTT, le vélociste établit les devis, gère les stocks et commande les pièces.
La plupart du temps, les mécaniciens de vélos trouvent du travail dans les concessionnaires et les petites structures artisanales. Néanmoins, certaines grandes enseignes, possédant plusieurs succursales, s’intéressent à ce type de prestataire. Certains vélocistes indépendants acceptent de travailler au domicile de leurs clients.
Pour être un professionnel certifié, l’apprenti devra suivre une formation professionnalisante qui dure quelques semaines. À la fin du cursus, il obtient le Certificat de qualification professionnelle (CQP) agrée par l’État. Cette formation permet de maîtriser la mécanique de base du cycle. Par ailleurs, le titre de technicien cycle n’est plus requis pour pratiquer le métier, et ce depuis 2015.
En termes d’évolutions de carrière, le vélociste peut être promu chef d’atelier ou chef d’équipe. Il peut également devenir un expert des vélos de course. Côté salaire, la rémunération moyenne d’un débutant est estimée aux environs du SMIC. Le prestataire travaillant à son compte est payé en fonction des clients et de sa notoriété.
Pourquoi se reconvertir en réparateur de vélos ?
Le métier de vélociste est aujourd’hui en plein essor. Il est possible de se reconvertir rapidement au métier via des formations de courte durée. Cet engouement pour la profession de vélociste peut aussi être dû au confinement dû à la pandémie du Covid-19. En effet, on remarque aujourd’hui que la plupart des gens se remettent à faire du vélo pour le plaisir de pédaler.
Actuellement, les vélocistes, qu’ils soient traditionnels ou indépendants, jouent un rôle essentiel dans le développement du cyclisme. Parmi les magasins de vélos répartis dans les grandes villes françaises, les indépendants représentent plus des 2/3 des enseignes. Plusieurs d’entre eux possèdent également une boutique. Ils n’ont généralement pas d’employés. Leur but est d’être autonomes dans leur travail.
Il faut savoir que les vélocistes indépendants maintiennent des relations informelles entre eux. Ici, l’entraide est privilégiée, comme des conseils ou le prêt d’équipement. De plus, ces vélocistes ne s’impliquent pas dans les associations relatives à la promotion du vélo. Cela peut s’agir tant du réseau de la FUB ou fédération française des usagers de la bicyclette que des ateliers associatifs.
Par ailleurs, les vendeurs et réparateurs indépendants tiennent une place essentielle dans l’univers du vélo. Ils permettent à ce mode de déplacement de revenir en zone urbaine. Aussi, ils mettent en avant un nouvel aménagement de la ville qui sera moins axé sur les voitures. En revanche, les vélocistes indépendants sont bien intégrés dans les quartiers. La plupart du temps, les vélos sont exposés sur le trottoir. Ce qui apporte un côté convivial au secteur.